C’est la première roue à aubes qui vous surprend, lorsque vous arrivez à l’Isle-sur-la-Sorgue. Très photogénique, elle est souvent utilisée comme arrière plan par les touristes. C’est pourquoi nous n’avons pas pu résister à la photographier sous toutes les coutures et au fil du temps (moussue, gelée ou pas).
C’est une roue à godets bien conservée qui sert à remonter l’eau. Elle fonctionne toujours et déverse son eau dans deux bacs en pierre pour le plaisir des badeaux.
Ancienne roue du jardin des religieuses de Ste-Elisabeth construite en 1530. Les religieuses de Ste-Elisabeth vendirent leur jardin à la Commune, pour les création du cours Ste-Anne (Cours Voltaire, Rouget de Lisle aujourd’hui) le 7 février 1735 en se réservant la propriété de “la roue, du tambour et ses accessoires” et du terrain occupé par ledit “tambour”…puis de nombreuses transactions l’ont attribuée à différents propriétaires (émouleur d’outils tranchants, cardeurs). Une ordonnance royale (Louis Philippe) autorisa l’agrandissement de l’immeuble attenant à la roue. Les meules à aiguiser furent remplacées par des machines à carder, puis par un moulin à broyer la trouille (raisins pressés), enfin par un moulin à plâtre. La roue fut réglementé par arrêté préfectoral le 16 mai 1856…
Source : “Notes sur l’Isle” de Julien Guigue (roue 31)
Source : “Notes sur l’Isle” de Julien Guigue (roue 31)
(Photos Ange Pasquini ou Diane St-Julien)
