L’Isle-sur-la-Sorgue est réputée pour ses roues à aubes depuis une époque très lointaine. Les eaux de la Sorgue fournissaient la force motrice nécessaire à l’artisanat et à l’industrie de l’Isle. A noter que notre ville disposait alors d’une industrie 100% renouvelable.
La ville compta quelques 70 roues installées sur ses canaux. Dès le XIIe siècle, des moulins sont signalés dans les textes, pour moudre les grains de blé sans doute; mais déjà au siècle suivant est attestée l’industrie drapière, à la fin de l’époque pontificale les moulins à papier, puis la soie. L’abondance de l’eau avait aussi conduit à la présence de teintureries.
Au XIIIe siècle, les draps dits de l’Isle sont très appréciés. Ce sont les draps utilisés pour recouvrir les lits ce qui équivalent à nos actuelles couvertures. La dernière manufacture familiale (Brun de Vian Tiran) depuis 1808, perpétue encore à l’Isle la fabrication de la laine.
La quinzaine de roues qui subsistent aujourd’hui à l’Isle témoignent mal des soixante-dix roues qu’on dénombrait au XIXe siècle et de l’intense activité qui y régnait alors. L’Isle était le principal centre lainier du département à cette époque. Les roues servaient aussi à alimenter les besoins en eau et à arroser les jardins. Elles continuent cependant à scander la mesure du temps et à faire le lien entre la modernité et les valeurs ancestrales.
La ville compta quelques 70 roues installées sur ses canaux. Dès le XIIe siècle, des moulins sont signalés dans les textes, pour moudre les grains de blé sans doute; mais déjà au siècle suivant est attestée l’industrie drapière, à la fin de l’époque pontificale les moulins à papier, puis la soie. L’abondance de l’eau avait aussi conduit à la présence de teintureries.
Au XIIIe siècle, les draps dits de l’Isle sont très appréciés. Ce sont les draps utilisés pour recouvrir les lits ce qui équivalent à nos actuelles couvertures. La dernière manufacture familiale (Brun de Vian Tiran) depuis 1808, perpétue encore à l’Isle la fabrication de la laine.
La quinzaine de roues qui subsistent aujourd’hui à l’Isle témoignent mal des soixante-dix roues qu’on dénombrait au XIXe siècle et de l’intense activité qui y régnait alors. L’Isle était le principal centre lainier du département à cette époque. Les roues servaient aussi à alimenter les besoins en eau et à arroser les jardins. Elles continuent cependant à scander la mesure du temps et à faire le lien entre la modernité et les valeurs ancestrales.
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N’hésitez pas à apportez vos commentaires pour enrichir les fiches de présentation des roues encore trop sommaires.