Le Nego Chin (n.c. masculin) est l’embarcation typique de la Sorgue. Cette barque à fond plat (type gondole) était vraiment utilisée par les pêcheurs l’islois (les pescaires). Son maniement assez délicat se fait à l’aide d’une perche, ce qui demande un bon apprentissage surtout pour remonter le courant et passer sous les ponts.
C’est pourquoi très tôt les enfants du village apprennent à le pratiquer pour devenir des pros du maniement du nego chin. On raconte que le nom savoureux de «Nego chin» attribué à cette embarcation légère hérite des échanges verbaux entre pêcheurs qui pour qualifier la mauvaise stabilité de l’embarcation, menaçaient leurs voisins d’être en train de noyer leur chien.
La construction traditionnelle de cette embarcation est maintenue depuis 1978, par Alain Prétot, islois de pure souche, pompier professionnel aujourd’hui à la retraite.
En autodidacte, il s’est initié au métier de charpentier “marine” en retrouvant auprès des anciens les bons tracés, les plans et les gabarits et en s’appropriant les règles de l’art des constructeurs d’antan (dont Meunier Rivière maître artisan ébéniste). Il a adapté aussi quelques points (exemple ferrures ou couples en acier) pour profiter des technologies nouvelles.
Dans son atelier, situé au cœur du village, il les construit à partir de trois planches de sapins de l’Isère “tranquillement pas vite” et à la demande (en moyenne 2 à 3 “nego chin” par année). D’après son comptage de mémoire il en aurait construit quelques 146.
Les quelques photos ci-après retracent les différentes phases de la construction d’un “nego chin” (comptez une trentaine d’heures ).
Apprécier le travail …
C’est pourquoi très tôt les enfants du village apprennent à le pratiquer pour devenir des pros du maniement du nego chin. On raconte que le nom savoureux de «Nego chin» attribué à cette embarcation légère hérite des échanges verbaux entre pêcheurs qui pour qualifier la mauvaise stabilité de l’embarcation, menaçaient leurs voisins d’être en train de noyer leur chien.
La construction traditionnelle de cette embarcation est maintenue depuis 1978, par Alain Prétot, islois de pure souche, pompier professionnel aujourd’hui à la retraite.
En autodidacte, il s’est initié au métier de charpentier “marine” en retrouvant auprès des anciens les bons tracés, les plans et les gabarits et en s’appropriant les règles de l’art des constructeurs d’antan (dont Meunier Rivière maître artisan ébéniste). Il a adapté aussi quelques points (exemple ferrures ou couples en acier) pour profiter des technologies nouvelles.
Dans son atelier, situé au cœur du village, il les construit à partir de trois planches de sapins de l’Isère “tranquillement pas vite” et à la demande (en moyenne 2 à 3 “nego chin” par année). D’après son comptage de mémoire il en aurait construit quelques 146.
Les quelques photos ci-après retracent les différentes phases de la construction d’un “nego chin” (comptez une trentaine d’heures ).
Apprécier le travail …
(Photos Ange Pasquini)
Les “nego chin” sont sortis à la belle saison pour promener ces dames sur les eaux tranquille de la Sorgue.
Et quand arrive la mauvaise saison, ils sont alors mis à l’abri ou coulés dans la Sorgue afin de les préserver.
Bonjour,
J’ai vu hier mercredi 31 juillet des personnes très habiles sur les négochins qui faisaient une course en passant sous les ponts à 2. Bravo !
Je suis rameuse aviron et surtout rameuse sur barque vénitienne type sandolo, on y rame debout aussi avec comme point d’ appui de la rame une forcole, objet très spécifique à Venise. À l occasion, j’aimerais vous rencontrer pour mieux connaître votre tradition de barque.
Je m’intéresse à la rame debout.
Cordialement,
Christine Boileau association Vogasète.
(je vis à Sète)
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre message et pour l’intérêt que vous portez à nos traditions de barque. Nous sommes ravis de savoir que vous avez apprécié la course des négochins sous les ponts.
Nous serions enchantés d’échanger sur nos traditions et discuter sur les pratiques de la rame debout.
Il existe plusieurs possibilités selon votre centre d’intérêt :
Pour la course :
Vous pouvez contacter directement les organisateurs de courses via ces informations :
Négochin : http://www.negochin.com
Parking du Portalet – Cours du Portalet – 84800 L’Isle-sur-la-Sorgue
Centre Sportif et Aquatique la Cigalette : http://www.ccki.fr
04 88 61 28 20 / 06 11 72 02 17
84800 L’Isle-sur-la-Sorgue
Pour la conservation des traditions :
Si vous souhaitez en savoir plus sur la préservation de nos traditions, je pourrais vous mettre en contact avec un représentant de la Confrérie des Pêcheurs Lisliens.
N’hésitez pas à me faire savoir si l’approfondissement des traditions vous intéresse.
Bien cordialement,
Ange Pasquini webmestre du site